Merci à mes « Bonnes Fées Donneuses » et aux médecins sans qui aujourd’hui je ne vivrais pas ce bonheur immense d’être mère !
J’ai découvert à 27 ans que je ne pourrai pas avoir d’enfants naturellement.
A 15 ans, je n’étais toujours pas réglée et pas formée, ce qui me complexait énormément. Ayant perdu ma maman brutalement à l’âge de 9 ans, j’avais entendu qu’un traumatisme pouvait avoir un impact sur le développement du corps.
Mais c’était sans savoir que je souffrais d’insuffisance ovarienne primaire.
Mélodie et Édouard ont bénéficié d'un don d'ovocytes pour avoir leur fils Gaspard
Mélodie et Édouard
Receveurs
C’est une véritable histoire de sororité qui est extrêmement importante et valorisante.
J’ai découvert le don d’ovocytes grâce à une amie qui en avait eu besoin. Elle m’a fait ressentir la difficulté et la peine qu’elle a pu rencontrer. N’ayant pas eu de mal à avoir mes enfants, pourquoi ne pas aider ceux qui en ont besoin ? C’est une véritable histoire de sororité qui est extrêmement importante et valorisante.
Hélène
Donneuse
Je pense souvent avec une profonde tendresse et une grande reconnaissance à celle qui, gratuitement, par simple bonté a fait ce don.
Avant hier, on m’a transféré le deuxième embryon issu du don d'ovocytes et des spermatozoïdes de mon conjoint. Je pense souvent avec une profonde tendresse et une grande reconnaissance à celle qui, gratuitement, par simple bonté a fait ce don.
Lucile
Receveuse
J'ai ressenti le besoin de me rendre utile d’une façon ou d’une autre
Je me suis lancée car j’ai ressenti le besoin de me rendre utile d’une façon ou d’une autre. Étant en couple avec une femme, je sais qu’un jour nous aurons, nous aussi, besoin de la générosité d’un don de gamètes. Cela m’a semblé comme une évidence. J’espère que mon don permettra de donner du bonheur à de futurs parents en attente.
Lucile
Donneuse
N’hésitez pas à passer le pas vous ferez des heureux·ses.
Je n’ai pas d’enfant et n’en souhaite pas mais c’était important pour moi de faire ce don pour aider les personnes qui souhaitent être parent. Les soignant·e·s étaient très accueillant·e·s et aux petits soins je pense sincèrement que je vais refaire un don l’année prochaine. N’hésitez pas à passer le pas vous ferez des heureux·ses.
Cassandre
Donneuse
Pourquoi ne pas aider ceux qui souhaitent une famille ?! C'est tellement beau d'aimer !
J'ai eu le bonheur d'avoir des enfants, d'avoir une famille... pourquoi ne pas aider ceux qui en souhaitent une ?! C'est tellement beau d'aimer ! Il me fallait aider ceux qui n'y arrivaient pas, pour qu'ils puissent eux aussi avoir la chance que j'ai eue. Je leur souhaite tout le bonheur. S'il le faut, je recommencerai un don.
Eugénie
Donneuse
Je ne donne pas la vie, mais permets à d'autres personnes de recevoir un élément dont ils ont besoin
Comme le don de sang, un acte qui me semblait naturel et nécessaire ! Pour moi, le don d'ovocyte, c'est comme un don du sang. Je ne donne pas la vie, mais permets juste à d'autres personnes de recevoir un élément (sang, gamètes) qui leur est nécessaire, dont ils ont besoin. Je suis contente d'avoir fait cette démarche.
Marine
Donneuse
Donner mes ovocytes m'a paru tout naturel
Lorsque j'ai été informée de la détresse d'une de mes proches, en raison de son infertilité, donner mes ovocytes m'a paru tout naturel. Même si la démarche est contraignante, ce n'est rien en comparaison à ce que vivent tous ces couples en attente de don. J'espère de tout mon cœur que cela va fonctionner pour les receveurs.
Alexandra
Donneuse
Donner la chance de vivre une parentalité
En 2015, j’ai fait un don d’ovocytes, sensibilisée par une amie à moi qui a lutté plus de deux ans contre le cancer et qui a dû faire appel à une donneuse pour réaliser une AMP. J'ai débuté alors le long mais incroyable parcours du don d'ovocytes. Beaucoup de rendez-vous, de prises de sang, d'injections, d'échographies mais aussi beaucoup de regards dans lesquels vous devenez une véritable héroïne, de paroles de soignant(e)s qui témoignent le dévouement et leur combat de tous les jours pour assister les couples en attente. Ça a été un parcours plein d'émotions et de rencontres. J'ai eu l'impression et je l'ai toujours, d'avoir pu offrir à ces futurs parents un cadeau précieux et accessible pour moi : celui de leur donner la chance de vivre une parentalité (et je leur souhaite bon courage s'ils la vivent désormais !?). Puissent d'autres femmes se lancer également dans l'aventure.
Doina
Donneuse
Zoom sur le centre de don de gamètes à La Réunion
Dr Nathalie FONTAINE
Responsable clinique d'Assistance Médicale à la Procréation au CHU de la Réunion
Aider plus de couples
Pour aider plus de couples et en prendre davantage en charge, il faudrait que nous recevions un peu plus de donneuses d’années en années.
Dr Catherine GUILLEMAIN - Dr Jeanne PERRIN
Hôpital de la Conception - Centre Clinico-Biologique d'AMP CECOS
Je suis peut-être devenue une fée en faisant ce don mais ces femmes en attente d’un don sont à mes yeux des Wonder Women
Cela fait des années que je connais P… je ne savais pas qu’elle était malade (syndrome de Turner) ; je la voyais prendre un traitement mais sans vraiment comprendre pourquoi. Lors d’un repas entre copine, elle m’a confié qu’elle était sur liste d’attente au CECOS et que l’attente était longue. En rentrant chez moi, j’ai fait des recherches sur internet et j’ai découvert que le don d’ovocytes était possible pour les femmes n’ayant jamais donné la vie. Pour des raisons personnelles j’ai dû mettre mon projet en pause mais quelques mois plus tard, j’ai repris rendez-vous.
Lors de ce premier entretien, le professeur m’a ré-expliqué le processus, m’a posé des tas de questions sur mes antécédents familiaux, m’a donné des consentements à signer. Quelques jours plus tard, la secrétaire du CECOS m’a appelé pour me donner un rendez-vous avec la psychologue du service et le professeur. Pas évident de parler de soi, de sa famille et de ses motivations à un médecin mais elle m’a mise tout de suite à l’aise. Suite à ce rendez-vous, j’ai dû patienter dans la salle d’attente et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir toutes ces femmes avec leur dossier plus ou moins gros accompagnées par leur conjoint. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à prendre conscience de l’impact de mon geste.
Nouveau rendez-vous un mois après. Entre temps, j’ai rencontré un jeune homme charmant à qui j’ai tout de suite raconté mon projet, il m’a soutenu dès le début. J’en ai également parlé à mon employeur par rapport aux absences et il a tout de suite était compréhensif.
La 1ère semaine de traitement (prise de médicament à heure fixe) s’est bien passée, hormis quelques effets secondaires mais sans gravité. J’avais quelques appréhensions pour les piqures sous cutanées mais la sage-femme m’avait bien expliqué et les tutos youtube m’ont rassuré. Trois jours après la première injection, rendez-vous à l’hôpital pour une prise de sang et une échographie pelvienne. Les résultats ont montré que je réagissais bien au traitement et que dans une semaine je pourrais subir la ponction.
Le personnel soignant a été très accueillant et m’a soutenu avant/pendant et après. Je suis sortie très rapidement et me suis reposée pendant 48h - quelques douleurs de règles mais rien d’insurmontable. Des infirmières et le professeur m’ont appelé le lendemain et 72h après pour prendre des nouvelles, ils m’ont encore remercié chaleureusement pour le don.
Aujourd’hui je ne regrette pas mon don. Pour moi ça n’a duré que trois semaines, pour ces couples ce sont des mois de traitement, d’attente pour un appel. Un parcours du combattant pour ces femmes, un simple saut d’obstacle pour une donneuse.
Elodie
Donneuse
C’est une très grande fierté d’avoir pu aider un ou plusieurs couples à avoir un enfant
J’ai découvert le don d’ovocytes grâce à une amie qui l’avait évoqué sur sa page Facebook il y a quelques années maintenant. A l’époque j’habitais loin d’un centre de don et cela m’a semblé un peu compliqué en terme d’organisation. Mais l’idée est restée dans un coin de ma tête. Quand j’ai appris par un article qu’un centre de don ouvrait non loin de chez moi, j’ai aussitôt pris contact pour avoir un rendez-vous. Quelques mois plus tard, j’ai fait mon don d’ovocytes.
J’ai eu la chance d’avoir mes 3 garçons sans difficulté particulière. C’est une très grande fierté pour moi d’avoir fait ce don. J’espère que cela a pu aider un ou plusieurs couples à avoir le bonheur de devenir parents.
Myriam
Donneuse
C’est l’une des expériences les plus gratifiantes de ma vie
Marianne
Donneuse sans enfant
J'ai voulu aider ces femmes qui n'ont pas ma chance
J’ai eu 2 filles au moment où je voulais avec une facilité incroyable. J’ai donc voulu aider ces femmes qui n’ont pas ma chance, les aider à vivre le bonheur d’être maman. L’équipe est formidable, m’a entourée du début à la fin, à chaque visite dès le début de la stimulation ovarienne.
Je regrette que le don d’ovocytes soit si peu connu en France : ce n’est absolument pas contraignant pour la donneuse, on continue à vivre normalement et la ponction n’est pas douloureuse. Mobilisons-nous pour aider les autres femmes !
Céline
Donneuse
Nous incitons notre entourage à aller se renseigner sur le don
Jamais mon mari et moi ne pourrons assez remercier la donneuse, grâce à qui nous avons eu un magnifique bébé ! Nous avons eu beaucoup de chance, et essayons de faire passer le message autour de nous, afin d’inciter les femmes de notre entourage à aller se renseigner sur le don d’ovocytes.
Nathalie
Donneuse
Ce fût une belle aventure humaine
J'ai eu mon 1er enfant à 27ans, je n'ai jamais songé à faire un don, non pas par désintéressement mais je ne savais pas du tout que le don d'ovocytes était possible ni comment faire la démarche, jusqu'au jour où je suis tombée sur la page Facebook de l'association "Don d'ovocyte, un espoir". J'ai demandé des informations et une personne en attente d'un don m'a répondu. Nous avons échangé sur son parcours qui m'a touché. Je me suis alors décidée pour mettre en place ce projet et j'en ai parlé à mon conjoint . Le service spécialisé étant à un peu plus de 2h de route, je n'ai eu à me déplacer qu'une fois pour voir tous les spécialistes, avec mon conjoint, et une seconde fois pour le jour de la ponction. Le suivi s'est fait par mon gynécologue qui me suit depuis plusieurs années. L'accueil et le suivi ont été très professionnels et humains. La seule partie moins drôle a été le protocole de piqûres pour faire grossir les ovocytes. Je me souviens avoir pris conscience de ce que pouvaient éprouver les femmes dans une démarche pour avoir un enfant. Ce fût une belle aventure humaine que j'aurais voulu renouveler et que je n'ai pu faire pour problème de santé. J'ai parlé à mon entourage (famille, amis, collègues, voisins) du don d'ovocytes mais beaucoup ont cette vision du "j'aurai un enfant quelque part". Cela est dommage mais il y a beaucoup plus de communication sur le don et les esprits s'éveillent.
Pamela
Donneuse
Je suis fière d'avoir effectué cet acte qui n'est pas contraignant
Je suis sensibilisée au don d'ovocytes depuis que je suis au collège. Je suis aussi donneur de sang etc.
J'ai attendu d'avoir mon premier enfant pour faire mon don, à l'époque il fallait avoir un enfant pour pouvoir donner. Pour moi, faire un don d'ovocytes c'est donner la chance à d'autres couples et à d'autres femmes de connaître le bonheur qu'est une grossesse, le bonheur d'avoir des enfants.
Peu importe le côté génétique, car élever un enfant ce n'est pas un ADN mais une addition de facteurs environnementaux et sentimentaux, c'est transmettre des valeurs.
Je suis fière d'avoir effectué cet acte qui n'est pas contraignant, qui demande peu de temps et qui est vraiment indolore. Je suis actuellement enceinte de mon deuxième enfant et j'ai toujours une pensée pour ces femmes que j'ai pu aider et pour ces femmes que j'aiderai dans le futur car j'ai l'intention de réitérer ce don.
Depuis mon don, je parle du don d'ovocytes et du don de gamètes autour de moi. J'essaie de faire changer les mentalités, d'inciter les jeunes femmes à donner, à commencer par mes amies proches.
Lydwine
Donneuse
J’espère que ce don a pu être bénéfique à quelqu’un, de tout cœur
Mon conjoint et moi-même avons reçu un don de spermatozoïdes nous ayant permis de donner naissance à notre fille.
Déjà sensibilisés par ce long parcours, et réellement touchés par ce cadeau, mais également entourés d’amis qui souffrent d’une manière ou d’une autre de difficultés à faire un enfant, j’ai décidé de faire un don d’ovocytes.
C'était pour moi une sorte d’achèvement de la boucle, mais aussi la possibilité de pouvoir combler un autre couple.
Les équipes des CECOS ont toujours été, dans un sens comme dans l’autre, ultra présentes et généreuses, et je salue leur travail émérite.
J’espère que ce don a pu être bénéfique à quelqu’un, de tout cœur.
Lise
Donneuse
Ce qui était important pour moi c’était de vivre une grossesse
Aurélie & Laurent
Couple ayant bénéficié d’un don
Solidarité féminine, force, courage, espoir…
J’ai mené un combat de 5 ans contre une endométriose. Après des opérations, des traitements, nous avons eu recours à une FIV et un petit bonhomme est arrivé, un vrai miracle… puis deux autres tentatives avant qu’une petite miraculée apparaisse elle aussi. J’ai eu la chance de ne pas avoir besoin d’un don…
J’ai connu l’attente, les espoirs et les désespoirs des matins à l’hôpital, seule la plupart du temps avec mes angoisses. L’année dernière j’ai choisi d’aider à mon tour, j’ai fait un don. Le traitement ne m’était pas inconnu, il n’est pas si terrible et recroiser ces femmes si pleines d’espoir tôt le matin et ce personnel m’a apporté beaucoup. Solidarité féminine, force, courage, espoir…
Aude
Donneuse
Le geste, juste donner, cela me paraît naturel
Flavie, 26 ans
Donneuse sans enfant
Je transmets un petit peu de bonheur à d’autres familles